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Il est vrai qu'il n'y a pas eu de référendum, mais d'après le traité conclu, il aurait du en avoir un. On s'est encore fait avoir. La vignette présentée par François est en faite une vignette de propagande. Ci-dessous un peu d'histoire.

Es stimmt, dass es kein Referendum gab, aber laut Vertrag hätte es eins geben müssen. Wir wurden wieder einmal getäuscht. Die von François präsentierte Vignette ist in Wirklichkeit eine Propaganda-Vignette. Hier ist etwas Geschichte.

It is true that there was no referendum, but according to the treaty, there should have been one. We have been fooled again. The vignette presented by François is in fact a propaganda vignette. Here is some history.

v_referendum_001.jpg

Source: © Alsatiae

1/10/1917 : ORGANISATION DE LA PROPAGANDE EN FAVEUR DU « PLÉBISCITE »
La Conférence d’Alsace-Lorraine décide de demander à une sous-commission composée de MM. Albert Thomas, Wetterlé et Helmer de lui soumettre un projet de tract sur la question du plébiscite.
9/11/1918 : PROCLAMATION DE LA REPUBLIQUE ALLEMANDE.
La République est proclamée à Berlin par le socialiste Philipp Scheidemann, Le chancelier démissionnaire Max von Baden annonce l’abdication du Kaiser.
9/11/1918 : CRÉATION D’UN CONSEIL D’OUVRIERS & DE SOLDATS À STRASSBURG
10/11/1918 : ELSÄSISCHE RÄTEREPUBLIK – RÉPUBLIQUE ALSACIENNE
Proclamation de la République d’Alsace à Straßburg (Elsäsische Räterepublik) par les Révolutionnaires. Sa devise : « Ni Allemands, ni Français, ni neutres »
11/11/1918: LE GOUVERNEMENT D’ALSACE-LORRAINE TÉLÉGRAPHIE À BERLIN SA PRISE DE POUVOIR
11/11/1918 : ARMISTICE ENTRE LES BELLIGÉRANTS
Article 5 : Évacuation des pays de la rive gauche du Rhin par les armées allemandes. Les pays de la rive gauche du Rhin seront administrés par les AUTORITÉS LOCALES, sous le contrôle des troupes d’occupation des Alliés et des États-Unis
11/11/1918 : LES DÉPUTÉS DU LANDTAG WETTERLÉ & WEILL SIÈGENT AU PARLEMENT FRANÇAIS.
L’abbé Wetterlé et Georges Weill en uniforme d’officier français sont au premier rang de la tribune écouter le discours de Clémenceau : «Au nom du peuple français, au nom du gouvernement de la République française, le salut de la France une et indivisible à l’Alsace et à la Lorraine retrouvées. Et puis, honneur à nos grands morts qui nous ont fait la victoire ! »
13/11/1918 : OFFICIALISATION DE LA RÉPUBLIQUE D’ALSACE-LORRAINE
Le Gouvernement allemand prend acte de la sécession de l’Alsace-Lorraine. Réponse de Berlin au Gouvernement d’Alsace-Lorraine. « Le Gouvernement impérial accuse réception de l’information de la constitution d’un Conseil national et lui souhaite un bon succès dans l’administration du pays. Signé Friedrich Ebert (Chancelier) & Hugo Haase, président de l’USPD »
14/11/1918 : FIXATION DU RÉGIME ADMINISTRATIF DE L’ALSACE-LORRAINE
Le Conseil des ministres, sous la présidence de Poincaré a décidé d’envoyer dans chacune des divisions administratives (Bas-Rhin, Haut-Rhin & Moselle) un « Commissaire de la République » qui exerce la fonction de préfet.
22/11/1918 : OCCUPATION DE STRASBOURG PAR LES TROUPES FRANÇAISES
Le Gouvernement d’Alsace-Lorraine est mis hors la loi, en dépit de l’article 5 du traité d’Armistice. Les bâtiments gouvernementaux sont confisqués : Le Kaiserpalast, le Landtag, le Ministerium. Un gouverneur militaire français s’installe dans le palais du Statthalter.
27/11/1918 : : ARRÊTÉ DU HAUT-COMMISSAIRE DE LA RÉPUBLIQUE CONCERNANT L’USAGE DE L’ALLEMAND.
Celui-ci interdit l’affichage exclusivement en langue allemande
LA FRANCE VIOLE L’ARTICLE 5 DU TRAITÉ D’ARMISTICE
Elle n’est pas habilitée à gouverner la République d’Alsace-Lorraine
Les pays de la rive gauche du Rhin seront administrés par les autorités locales, sous le contrôle des troupes d’occupation des Alliés et des États-Unis.
9/12/1918 : VISITE À STRASBOURG DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE RAYMOND POINCARÉ.
Dans son dicours, Poincaré rabâche : Le plébiscite est fait. L’Alsace s’est jetée en pleurant de joie au cou de sa mère retrouvée.
Il n’y a jamais eu de plébiscite qui est une invention du service de propagande.
28/06/1919 : SIGNATURE DU TRAITÉ DE VERSAILLES
Le traité de paix n’ayant pas encore ratifié, l’Alsace-Lorraine est officiellement pays ennemi, occupé par l’armée française.
10/01/1920 : RATIFICATION DU TRAITÉ DE PAIX.
Le Traité de Paix entre les belligérants a été ratifié au salon de l’Horloge du Ministère des Affaires étrangères, sous la présidence de Georges Clémenceau;
10/01/1920 : DISPARITION DU LAND ELSAß-LOTHRINGEN
L’Alsace-Lorraine est officiellement rayée des cartes. Le gouvernement français a réussi à annexer l’Alsace-Lorraine sans le référendum préconisé par la Conférence de Paix.


1.10.1917: ORGANISATION DER PROPAGANDA FÜR DAS "PLEBISZIT
Die Elsass-Lothringen-Konferenz beschließt, einen Unterausschuss, bestehend aus den Herren Albert Thomas, Wetterlé und Helmer, zu bitten, einen Entwurf für ein Flugblatt zur Frage des Plebiszits vorzulegen.
9/11/1918 : AUSRUFUNG DER DEUTSCHEN REPUBLIK.
In Berlin wird die Republik durch den Sozialisten Philipp Scheidemann ausgerufen. Der zurückgetretene Kanzler Max von Baden verkündet die Abdankung des Kaisers.
9/11/1918 : GRÜNDUNG EINES ARBEITER- UND SOLDATENRATES IN STRASSBURG
10/11/1918 : ELSÄSISCHE RÄTEREPUBLIK - ELSÄSSISCHE REPUBLIK
Ausrufung der Elsässischen Räterepublik in Straßburg durch die Revolutionäre. Sein Motto: "Weder deutsch, noch französisch, noch neutral".
11.11.1918: DIE REGIERUNG VON ELSASS-LOTHRINGEN TELEGRAFIERT BERLIN IHRE ÜBERNAHME
11.11.1918: WAFFENSTILLSTAND ZWISCHEN DEN KRIEGSPARTEIEN
Artikel 5: Räumung der Länder des linken Rheinufers durch die deutschen Armeen. Die Länder des linken Rheinufers werden von den LOKALEN BEHÖRDEN unter der Kontrolle der Besatzungstruppen der Alliierten und der Vereinigten Staaten verwaltet
11.11.1918 : DIE ABGEORDNETEN DES LANDTAGES WETTERLÉ & WEILL SITZEN IM FRANZÖSISCHEN PARLAMENT.
Abbé Wetterlé und Georges Weill in französischen Offiziersuniformen sitzen in der ersten Reihe der Tribüne und lauschen der Rede von Clémenceau: "Im Namen des französischen Volkes, im Namen der Regierung der Französischen Republik, der Gruß Frankreichs, eins und unteilbar, an Elsass und Lothringen erholt. Und dann: Ehre unseren großen Toten, die uns den Sieg geschenkt haben! "
13/11/1918 : OFFIZIALISIERUNG DER REPUBLIK ELSASS-LOTHRINGEN
Die deutsche Regierung nimmt die Sezession von Elsass-Lothringen zur Kenntnis. Antwort von Berlin an die Regierung von Elsass-Lothringen. "Die Reichsregierung bestätigt den Erhalt der Information über die Konstituierung eines Nationalrates und wünscht ihm Erfolg bei der Verwaltung des Landes. Gezeichnet Friedrich Ebert (Bundeskanzler) & Hugo Haase, Präsident der USPD".
14/11/1918 : FESTLEGUNG DES VERWALTUNGSREGIMES VON ELSASS-LOTHRINGEN
Der Ministerrat beschloss unter dem Vorsitz von Poincaré, in jede der Verwaltungseinheiten (Bas-Rhin, Haut-Rhin & Moselle) einen "Kommissar der Republik" zu entsenden, der die Funktion eines Präfekten ausübt.
22/11/1918: BESETZUNG VON STRASSBURG DURCH FRANZÖSISCHE TRUPPEN
Die Regierung von Elsass-Lothringen wird trotz Artikel 5 des Waffenstillstandsvertrages geächtet. Die Regierungsgebäude werden beschlagnahmt: Der Kaiserpalast, der Landtag, das Ministerium. Ein französischer Militärgouverneur lässt sich im Palast des Statthalters nieder.
27.11.1918 : : ERLASS DES HOCHKOMMISSARS DER REPUBLIK BETREFFEND DIE VERWENDUNG DER DEUTSCHEN SPRACHE.
Dieser verbietet das Posten ausschließlich in deutscher Sprache
FRANKREICH VERSTÖSST GEGEN ARTIKEL 5 DES WAFFENSTILLSTANDSVERTRAGS
Frankreich ist nicht berechtigt, die Republik Elsass-Lothringen zu regieren
Die linksrheinischen Länder werden von den örtlichen Behörden verwaltet, die unter der Kontrolle der alliierten und amerikanischen Besatzungstruppen stehen.
9/12/1918: BESUCH DES PRÄSIDENTEN DER REPUBLIK RAYMOND POINCARÉ IN STRASSBURG.
In seiner Rede sagt Poincaré: Das Plebiszit ist erledigt. Elsässer warf sich vor Freude weinend an den Hals ihrer neu gefundenen Mutter.
Es gab nie ein Plebiszit, das ist eine Erfindung des Propagandadienstes.
28/06/1919 : UNTERZEICHNUNG DES VERTRAGS VON VERSAILLES
Da der Friedensvertrag noch nicht ratifiziert ist, ist Elsass-Lothringen offiziell Feindesland, besetzt von der französischen Armee.
10.01.1920 : RATIFIZIERUNG DES FRIEDENSVERTRAGES.
Der Friedensvertrag zwischen den Kriegsparteien wurde im Salon de l'Horloge des Außenministeriums unter der Präsidentschaft von Georges Clémenceau ratifiziert;
01.10.1920: AUFLÖSUNG DES LANDES ELSAß-LOTHRINGEN
Elsass-Lothringen wird offiziell von der Landkarte getilgt. Der französischen Regierung gelang es, Elsass-Lothringen ohne die von der Friedenskonferenz empfohlene Volksabstimmung zu annektieren.


1/10/1917: ORGANIZATION OF THE PROPAGANDA IN FAVOR OF THE "PLEBISCITE
The Conference of Alsace-Lorraine decides to ask a sub-commission composed of Messrs Albert Thomas, Wetterlé and Helmer to submit a draft of a leaflet on the question of the plebiscite.
9/11/1918: PROCLAMATION OF THE GERMAN REPUBLIC.
The Republic is proclaimed in Berlin by the socialist Philipp Scheidemann, the resigning chancellor Max von Baden announces the abdication of the Kaiser.
9/11/1918 : CREATION OF A COUNCIL OF WORKERS & SOLDIERS IN STRASSBURG
10/11/1918 : ELSÄSISCHE RÄTEREPUBLIK - ALSATIAN REPUBLIC
Proclamation of the Republic of Alsace in Straßburg (Elsäsische Räterepublik) by the revolutionaries. Its motto: "Neither German, nor French, nor neutral".
11/11/1918: THE GOVERNMENT OF ALSACE-LORRAINE TELEGRAPHS TO BERLIN ITS TAKEOVER
11/11/1918: ARMISTICE BETWEEN THE BELLIGERENTS
Article 5: Evacuation of the countries on the left bank of the Rhine by the German armies. The countries on the left bank of the Rhine will be administered by the LOCAL AUTHORITIES, under the control of the occupation troops of the Allies and the United States
11/11/1918: THE DEPUTIES OF THE LANDTAG WETTERLÉ & WEILL SIT IN THE FRENCH PARLIAMENT.
Abbé Wetterlé and Georges Weill in French officer's uniforms are in the front row of the gallery listening to Clémenceau's speech: "In the name of the French people, in the name of the government of the French Republic, the greeting of France, one and indivisible, to Alsace and Lorraine recovered. And then, honor to our great dead who made us the victory! "
13/11/1918 : OFFICIALIZATION OF THE REPUBLIC OF ALSACE-LORRAINE
The German government takes note of the secession of Alsace-Lorraine. Response of Berlin to the Government of Alsace-Lorraine. "The Imperial Government acknowledges receipt of the information of the constitution of a National Council and wishes it success in the administration of the country. Signed Friedrich Ebert (Chancellor) & Hugo Haase, President of the USPD".
14/11/1918: DETERMINATION OF THE ADMINISTRATIVE REGIME OF ALSACE-LORRAINE
The Council of Ministers, under the presidency of Poincaré, decided to send to each of the administrative divisions (Bas-Rhin, Haut-Rhin & Moselle) a "Commissioner of the Republic" who would exercise the function of prefect.
22/11/1918: OCCUPATION OF STRASSBURG BY FRENCH TROOPS
The government of Alsace-Lorraine is outlawed, in spite of article 5 of the Armistice treaty. The government buildings are confiscated: The Kaiserpalast, the Landtag, the Ministerium. A French military governor settles in the Statthalter palace.
27/11/1918 : : DECREE OF THE HIGH COMMISSIONER OF THE REPUBLIC CONCERNING THE USE OF GERMAN.
This one forbids the posting exclusively in German language
FRANCE VIOLATES ARTICLE 5 OF THE ARMISTICE TREATY
France was not authorized to govern the Republic of Alsace-Lorraine
The countries on the left bank of the Rhine will be administered by the local authorities, under the control of the Allied and American occupation troops.
9/12/1918: VISIT TO STRASBOURG OF THE PRESIDENT OF THE REPUBLIC RAYMOND POINCARÉ.
In his speech, Poincaré said: The plebiscite is done. Alsace threw itself crying with joy at the neck of its newfound mother.
There has never been a plebiscite, which is an invention of the propaganda service.
28/06/1919: SIGNATURE OF THE TREATY OF VERSAILLES
The peace treaty not having been ratified yet, Alsace-Lorraine is officially enemy country, occupied by the French army.
10/01/1920: RATIFICATION OF THE PEACE TREATY.
The Peace Treaty between the belligerents was ratified in the Salon de l'Horloge of the Ministry of Foreign Affairs, under the presidency of Georges Clémenceau;
10/01/1920 : DISAPPEARANCE OF THE LAND ELSAß-LOTHRINGEN
Alsace-Lorraine is officially wiped off the map. The French government succeeded in annexing Alsace-Lorraine without the referendum recommended by the Peace Conference.

v_langue_alsace.jpg


La langue ancestrale des Alsaciens, descendants des Alamans, peuple germanique, est l’Elsasserditsch ou alsacien allemand.
Sous l’Ancien-régime, les rois de France s’en fichaient de la langue maternelle des Alsacien qui étaient considérés comme les Allemands de France. L’Alsace avait le statut de province étrangère. Plus de 92% de la population était germanophone, seule une petite partie de la bourgeoisie et de la population welche de quelques vallées vosgiennes comprenait le français. De nombreux Welches ne parlaient que leur patois roman. La situation perdurera jusqu’en 1918.
En 1790, la frontière est déplacée sur le Rhin, cela n’empêchera pas les mariages entre les Alsaciens et leurs voisins de Bade, du Palatinat ou du Wurtemberg.
Les nombreuses tentatives des Révolutionnaires de  franciser la population alsacienne ont lamentablement échoué. Il était même question de décimer les Alsaciens les plus rebelles et de déporter les autres loin de leur pays.
Par le remplacement des registres paroissiaux par les registres d’État-civil en 1793, les Alsaciens se voient affublés contre leur gré de prénoms français. Les prénoms allemands traditionnels sont interdits. Il faudra une vingtaine d’années pour que le système se généralise dans les campagnes. Malgré leurs prénoms francisés, les Jean, signeront Hans ou Johann.
Parler de germanisation de l’Alsace en 1871 est une falsification de l’Histoire puisque depuis la nuit des temps, les habitants, les villes et villages, les montagnes, les rivières, les forêts, les champs et les chemins portent des noms allemands. Dès 1871, pour la première fois, l’école sera obligatoire en Alsace. Les cours seront en allemand. Les patoisants welches apprendront le français à l’école allemande.
Durant la période du Reichsland, le français n’était pas interdit, de nombreuses publicités et enseignes étaient bilingues.
En 1918, l’Alsace est occupée par l’armée française, son gouvernement est destitué. Les 3/4 des Alsaciens morts à la guerre ont été tués sur le front français. Leurs prénoms sont francisés sur les monuments aux morts. Il est interdit de mentionner le nom de leur régiment et qu’ils sont morts pour la patrie.
Il est interdit aux Alsaciens de donner des prénoms traditionnels allemands à leurs enfants. Par contre les ressortissants des colonies françaises ont le droit de porter leurs prénoms ancestraux. Pour la première fois des écoles françaises obligatoires seront créées en Alsace.
Le 18 juin 1940, les Nazis entrent dans Strasbourg, abandonné par l’armée française. Les Nazis instaurent un régime de terreur en Alsace, la langue française est interdite, les hommes sont incorporés de force dans l’armée allemande. En cas de désertion, leurs parents sont incarcérés dans des camps de travail.
En 1945, il est reproché aux Alsaciens d’avoir combattu dans l’armée allemande alors que le gouvernement légal français de Pétain collaborait activement avec les Nazis. Il y avait même un régiment de SS français. Pour mémoire, une grande partie des Juifs expulsés d’Alsace en 1940 par les Nazis, ont été arrêtés à leur arrivée en France puis déportés.
25 mai 1944: Accueil triomphal du maréchal Pétain à Nancy
1945, par un tour de passe-passe, le général de Gaule est décrété chef légal du gouvernement français durant la guerre, les Alsaciens seraient des collabos.
La langue ancestrale des Alsaciens est décrétée  "langue des nazis". Hitler sert à culpabiliser les parents pour qu’ils ne transmettent pas l’alsacien à leurs enfants. Dans de nombreuses familles, les enfants et leurs grands-parents ne peuvent pas communiquer, ce qui est un drame pour tous.
Les écoliers sont persécutés à l’école s’ils prononcent le moindre mot d’alsacien, que ce soit en classe ou à la récréation : brimades, coups et punitions sont monnaie courante. C’était d’autant plus scandaleux que certains enfants ne comprenaient pas le français.


Die Stammsprache der Elsässer, Nachfahren der Alamannen, eines germanischen Volkes, ist Elsasserditsch oder Elsässerdeutsch.
Unter dem Ancien Regime kümmerten sich die Könige Frankreichs nicht um die Muttersprache der Elsässer, die als Deutsche Frankreichs betrachtet wurden. Das Elsass hatte den Status einer fremden Provinz. Mehr als 92% der Bevölkerung waren deutschsprachig, nur ein kleiner Teil der Bourgeoisie und die Welche-Bevölkerung einiger Vogesentäler verstand Französisch. Viele Welschen sprachen nur ihren romanischen Dialekt. Diese Situation dauerte bis 1918.
1790 wurde die Grenze an den Rhein verlegt, was aber Eheschließungen zwischen den Elsässern und ihren badischen, pfälzischen oder württembergischen Nachbarn nicht verhinderte.
Die zahlreichen Versuche der Revolutionäre, die elsässische Bevölkerung zu französisieren, scheiterten kläglich. Es war sogar die Rede davon, die aufmüpfigsten Elsässer zu dezimieren und die anderen aus ihrem Land zu deportieren.
Als 1793 die Kirchenbücher durch Standesamtsregister ersetzt wurden, erhielten die Elsässer gegen ihren Willen französische Namen. Traditionelle deutsche Namen wurden untersagt. Es dauerte etwa zwanzig Jahre, bis sich das System auf dem Lande durchsetzte. Trotz ihrer französischen Namen unterschrieben die Johns mit Hans oder Johann.
Von der Germanisierung des Elsass im Jahre 1871 zu sprechen, ist eine Geschichtsfälschung, denn seit Anbeginn der Zeit hatten die Bewohner, die Städte und Dörfer, die Berge, die Flüsse, die Wälder, die Felder und die Straßen deutsche Namen. 1871 wurde im Elsass zum ersten Mal die Schulpflicht eingeführt. Der Unterricht wurde in deutscher Sprache gehalten. Die Welschen Dialekte wurden in der deutschen Schule auf Französisch unterrichtet.
Während der Reichslandzeit war Französisch nicht verboten und viele Anzeigen und Schilder waren zweisprachig.
Im Jahr 1918 wurde das Elsass von der französischen Armee besetzt und die Regierung abgesetzt. Drei Viertel der Elsässer, die im Krieg starben, fielen an der französischen Front. Ihre Vornamen sind auf den Kriegerdenkmälern französisiert. Es ist verboten, den Namen ihres Regiments zu erwähnen und dass sie für das Vaterland gestorben sind.
Den Elsässern war es verboten, ihren Kindern traditionelle deutsche Namen zu geben. Dagegen durften Menschen aus den französischen Kolonien ihre angestammten Namen verwenden. Zum ersten Mal wurden im Elsass französische Pflichtschulen geschaffen.
Am 18. Juni 1940 marschierten die Nazis in Straßburg ein, das von der französischen Armee aufgegeben worden war. Die Nazis errichteten im Elsass ein Terrorregime, die französische Sprache wurde verboten, die Männer wurden in die deutsche Armee zwangsverpflichtet. Wenn sie desertierten, wurden ihre Eltern in Arbeitslagern eingekerkert.
1945 wurden Elsässer beschuldigt, in der deutschen Armee gekämpft zu haben, während die legale französische Regierung von Pétain aktiv mit den Nazis kollaborierte. Es gab sogar ein französisches SS-Regiment. Für das Protokoll, eine große Anzahl der Juden, die 1940 von den Nazis aus dem Elsass vertrieben wurden, wurden bei ihrer Ankunft in Frankreich verhaftet und deportiert.
25. Mai 1944: Triumphaler Empfang von Marschall Pétain in Nancy
1945, durch einen Taschenspielertrick, wird General de Gaule zum legalen Chef der französischen Regierung während des Krieges erklärt, die Elsässer wären Kollabos.
Die angestammte Sprache der Elsässer wurde zur "Sprache der Nazis" erklärt. Hitler wurde benutzt, um Eltern ein schlechtes Gewissen zu machen, weil sie ihren Kindern kein Elsässisch vermittelten. In vielen Familien konnten die Kinder und ihre Großeltern nicht miteinander kommunizieren, was für alle eine Tragödie war.
Schüler wurden in der Schule verfolgt, wenn sie auch nur das kleinste Wort Elsässisch sagten, sei es im Unterricht oder in der Pause: Mobbing, Schläge und Bestrafungen waren an der Tagesordnung. Es war umso skandalöser, weil einige Kinder kein Französisch verstanden.


The ancestral language of the Alsatians, descendants of the Alamans, Germanic people, is Elsasserditsch or Alsatian German.
Under the Ancien-régime, the kings of France did not care about the mother tongue of the Alsatians who were considered as the Germans of France. Alsace had the status of a foreign province. More than 92% of the population was German speaking, only a small part of the bourgeoisie and the Welche population of some Vosges valleys understood French. Many Welches spoke only their Romanic dialect. This situation lasted until 1918.
In 1790, the border was moved to the Rhine, but this did not prevent marriages between the Alsatians and their neighbors from Baden, the Palatinate or Württemberg.
The numerous attempts of the Revolutionaries to Frenchify the Alsatian population failed miserably. There was even talk of decimating the most rebellious Alsatians and deporting the others from their country.
With the replacement of the parish registers by civil registers in 1793, the Alsatians were given French names against their will. Traditional German names were forbidden. It took about twenty years for the system to become generalized in the countryside. Despite their French names, the Johns signed Hans or Johann.
To speak of the Germanization of Alsace in 1871 is a falsification of history, since since the dawn of time, the inhabitants, the towns and villages, the mountains, the rivers, the forests, the fields and the roads have had German names. In 1871, for the first time, school was compulsory in Alsace. Classes were taught in German. The Welches patoisants learned French at the German school.
During the Reichsland period, French was not forbidden, many advertisements and signs were bilingual.
In 1918, Alsace was occupied by the French army and its government was deposed. 3/4 of the Alsatians who died in the war were killed on the French front. Their first names were Frenchized on the war memorials. It was forbidden to mention the name of their regiment and that they had died for their country.
Alsatians were forbidden to give traditional German names to their children. On the other hand, people from the French colonies were allowed to use their ancestral names. For the first time, compulsory French schools were created in Alsace.
On June 18, 1940, the Nazis entered Strasbourg, abandoned by the French army. The Nazis established a regime of terror in Alsace, the French language was forbidden and men were forcibly incorporated into the German army. In case of desertion, their parents were incarcerated in labor camps.
In 1945, Alsatians were blamed for having fought in the German army while the legal French government of Pétain actively collaborated with the Nazis. There was even a French SS regiment. For the record, a large number of the Jews expelled from Alsace in 1940 by the Nazis were arrested upon their arrival in France and then deported.
May 25, 1944: Triumphal welcome of Marshal Pétain in Nancy
1945, by a sleight of hand, General de Gaule was declared the legal head of the French government during the war, the Alsatians would be collaborators.
The ancestral language of the Alsatians was decreed "language of the Nazis". Hitler used to make parents feel guilty so that they would not pass on Alsatian to their children. In many families, children and their grandparents could not communicate, which was a tragedy for everyone.
Schoolchildren were persecuted at school if they uttered the slightest word of Alsatian, whether in class or at recess: bullying, beatings and punishments were commonplace. It was all the more scandalous that some children did not understand French.



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